L'Arpentage : La Construction Véritable.
Ecrit par: victorfaure
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L'esthétisme d'un lieu, une ville n'est objectivement perceptible que par son architecture gigantesque et resplendissante, ou ses routes (autoroutes) sinueuses de toute part et suspendues. Qu'est-ce qui explique la beauté du Québec? Sinon son incroyable urbanisme aux constructions à la fois ingénieuses et atypiques, les parcs de balades ou d'attraction; ses tours, ses monuments extraordinaires. N'est-ce pas aussi les quartiers finement et justement tracés autour des maisons comme des soldats disciplinés qui se rangent et se suivent majestueusement d'un équilibre horizontal et vertical sans pareil. Les côtes paradisiaques des Laval, n'étalent-elles pas leurs magnificences au long d'une étendue pure comme du cristal, ses immeubles symétriquement séparés les uns des autres; l'Université de Montréal. Oui, les architectes et autres constructeurs sont des génies difficilement égalables. Pas un seul artiste réalisant son tableau ne peut agir convenablement sur un champ de travail mal dressé, non certainement. Préalablement, la planche doit nécessairement être dressée afin que ladite œuvre envisagée voie le jour. C'est identique en constructions et bâtiments, l'entrepreneur est malaisé. Nulle personne disposant d'argent ne doit s'acheter un terrain à la hâte, élevant tout de suite des murs sans consulter un arpenteur. Si c'était, le cas Montréal serait une piètre ville. Le Canada doit son artistique découpage à ses ingénieux arpenteurs qui lui ont assuré un arpentage de qualité pour que son panorama soit aussi magnifique.
L'arpentage apparait comme la première procédure viable à observer pour pallier tout quiproquo avant de prévoir une quelconque construction effective sur le terrain. Structurer le milieu, le tracer, afin d'en ériger la topographie certaine à la précision près, voilà le rôle de l'arpenteur. Toutes ces métropoles bien construites dans le monde avant d'en arriver à ce stade actuel ont commencé par un lotissement, c'est-à-dire un découpage des grands terrains en lots accessibles et viables. Lesdits découpages ont ainsi permis de préciser les grands axes de la ville : les centres administratifs; commerciaux; quartiers résidentiels, les zones d'aménagements des logements sociaux, d'installation des écoles, universités; institutions hospitalières, etc. en réalité, tel est la feuille de route, le parchemin de l'urbanisation.
L'arpentage se fait sur un terrain vierge; en d'autres termes, c'est grâce à ce métier que toutes les villes se réalisent. Il permet de posséder la première visibilité de la nouvelle ville à construire. La tâche des arpenteurs recoupe le dessin de la structure de la future ville, mais ne s'arrête pas là. Elle va plus loin et agit même dans le réaménagement des villes déjà urbanisées. Dans les grandes métropoles, parfois les pouvoirs publics ont envie de détruire les immeubles dont le plan, ou l'architecture ne cadre plus avec la modernité pour mettre à la place des plus actuels cadrant avec les nouveaux rééchelonnements des villes modernes. L'arpentage est requis pour voir pourquoi cette structure avait été placée en ce lieu précis et malgré les risques liés à sa destruction. La nouvelle structure devant remplacer l'ancienne est-elle appropriée au terrain choisi? Ne va-t-elle pas nuire aux autres habitations conçues sous l'ancien plan? Que faire pour respecter tous ces canons? Seuls les arpenteurs peuvent répondre efficacement à ces interrogations. En outre, des villes disposant encore de parcelles habitables, il est bon d'acheter son terrain en présence d'un arpenteur ou d'un formulaire qui atteste que le terrain a effectivement été contrôlé par un celui-ci. Cela sécurise le domaine mis en vente et l'acheteur bien sûr.
Aussi l'achat d'une maison doit aussi passer par le service d'un arpentage, en vue de s'assurer que le local à acheter respecte les normes, surtout si la maison doit impérativement être démolie à court ou à moyen terme du fait du non-respect de certaines dispositions urbaines ou d'une escroquerie. C'est courir le risque de perdre ladite maison sans recevoir une quelconque indemnisation.
A propos de l'auteur
Je m'appelle Victor Faure.
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