Politique Suisse : Google élit le Conseil National
Ecrit par: virtua
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La renommée des grands
partis politiques suisses sur le web est-elle conforme aux résultats que
prédisent les sondages ? Virtua a mesuré la popularité des cinq plus
grands partis du pays (UDC, PSS, PRD, PDC, Verts) selon le nombre de pages
obtenues par ces partis sur le moteur de recherche Google Suisse. Dans ce
cadre, afin de respecter le mode de scrutin qui élit les Conseillers Nationaux,
notre étude s’est intéressée à l’appellation de chaque parti dans chaque
canton, ce qui a permis de se conformer de façon totalement équitable au
principe de la représentativité des 26 cantons et demi-cantons au Conseil
National.
Ainsi, Google, ou
plutôt, le nombre de pages où figurent les noms des partis retenus pour cette
étude, joue le rôle d’électeur lors des prochaines élections fédérales.
Selon cette méthode, le Parti Socialiste Suisse
arriverait en tête au Conseil National, avec 76 sièges. En seconde position,
l’UDC ferait jeu égal avec le PDC, avec 32 députés chacun. Ensuite, le PRD et
les Verts fermeraient la marche, avec respectivement 31 et 29 élus.
On peut constater que
l’intérêt éditorial pour les partis est similaire à leur popularité au niveau
national. On remarquera notamment que les trois derniers partis sont placés
dans l’ordre des derniers sondages. Par ailleurs, le rapprochement entre PRD
(16.98%) et PDC (16.18%) est troublant de réalisme.
La grande différence,
cependant, vient des deux premiers partis, dans la mesure où l’ordre d’arrivée
est inversé par rapport aux sondages, avec une confortable avance pour le PS.
Pourquoi, alors que l’UDC a monopolisé la sphère médiatique tout au long de la
campagne, le PS obtient-il malgré tout un plus grand nombre d’élus virtuels ? La
réponse tient avant tout à la stratégie même de l’UDC, qui a focalisé sa
campagne sur des considérations nationales ou supranationales, ainsi que sur
son leader, Christoph Blocher. Le PS, quant à lui, semble avoir orienté sa
présence sur le web au niveau cantonal, qui est la clé de voute de cette étude,
ce qui explique donc les résultats en sa faveur.
Même si cette étude n’a pas de vocation scientifique, elle permet de mesurer l’impact du web sur la vie politique contemporaine. Tout l’intérêt résidera alors de la comparaison des écarts avec les résultats réels. N’oublions jamais, après tout, que ce sont les citoyens qui décident du résultat des élections.
L’étude complète (méthodologie, résultats, analyse, conclusions) est disponible sur le site web de Virtua : http://www.virtua.ch
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