Le végétarisme, le pour et le contre
Ecrit par: verotoutcourt
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Bien
réalisé, le végétarisme peut être parfaitement équilibré. En effet, respectant
l’apport en acides aminés essentiels et en vitamines D et B12 grâce aux œufs et
aux produits laitiers, la privation de produits carnés ne porte pas
nécessairement préjudice. Menus
végétariens équilibrés
Toutefois,
il faut être très prudent et ne rien négliger. Seule la combinaison des
aliments les uns avec les autres (légumes secs + produits céréaliers par
exemple) permet d’apporter les mêmes protéines
indispensables qu’une alimentation omnivore, ainsi que le fer et le zinc.
D’autre
part, la quantité des substituts
végétaux pour atteindre les quantités suffisantes à la santé est supérieure
à son équivalent carné.
Notons
enfin que l’organisme peut avoir du mal à s’adapter au végétarisme, surtout
dans certains situations physiologiques particulières comme la grossesse
et l’allaitement, l’enfance
et je dirais surtout l’âge
avancé (le corps fonctionne plus lentement et peut réellement ne pas
comprendre assez rapidement les changements et provoquer des carences très
néfastes, sans parler des désagréments digestifs dus à la forte doses de
fibres). L’alimentation végétarienne ne s’improvise pas et ne se fait pas du
jour au lendemain…
Les
populations végétariennes subissent moins certaines pathologies dites de
civilisation comme par exemple les maladies cardiovasculaires grâce à leur
surconsommation de fruits, légumes, céréales etc apporte aux végétariens des
fibres, vitamines, minéraux en quantité largement supérieure à la moyenne des
populations omnivores. Soulignons tout de même que ce n’est pas la suppression
absolue de la viande mais l’élévation des végétaux dans son alimentation qui
est protectrice (exemples japonais, ,méditerranéen
,). Le végétarisme partiel (inclure viande maigre et poisson dans
l’alimentation) n’est-il pas un bon compromis ?
Site
complémentaire sur le végétarisme ici
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Alerte sur le végétalisme
Le
végétalien exclut tout aliment d’origine animale. Son alimentation est donc
constituée de céréales (le plus souvent non raffinées), de légumineuses, de
levures alimentaires, de fruits, de légumes, d’oléagineux et d’infusions. De
façon évidente le végétalisme, en supprimant les protéines animales et les
laitages, entraîne des déficiences en nutriments essentiels. Comme pour le
régime lacto ovo végétarien, c’est le fait d’absorber plus de végétaux qu’un
omnivore, qui le protège contre certaines maladies de civilisation. En aucun
cas, la suppression radicale de viande, de lait et d’œuf, en elle-même, est
protectrice.
Les
protéines sont assez bien présentes dans les végétaux comme nous l’avons vu
plus haut en équilibrant les acides aminés. Cela n’empêche pas qu’une
alimentation végétalienne non supplémentée est dangereuse.
Tout
d’abord, la teneur en calcium et en
vitamine D dans le sang
doit être surveillée. La vitamine C d’une alimentation végétale favorise,
certes, l’absorption du calcium à condition de bien ensoleiller sa peau
régulièrement (la vitamine D, vitamine du soleil, essentielle à l’absorption du
calcium). Mais le déséquilibre magnésium/calcium
lié à une alimentation très riche en magnésium peut provoquer des problèmes
musculaires (le cœur est un muscle..).
La
vitamine B12, quant à
elle, ne trouve aucune source dans les végétaux. Il faut absolument être supplémenté
sous peine d’anémie sévère.
Il
est à noter que ces carences pour des personnes en bonne santé et en pleine
fleur de l’âge sont aggravées considérablement chez le nourrisson, la femme enceinte ou qui
allaite, l’enfant
en pleine croissance et le végétalien de longue date.
Pour
conclure, si l’on doit prendre des compléments alimentaires
pour arriver à l’équilibre nutritionnel humain, peut-on vraiment justifier ce
type d’alimentation comme sain ?
A propos de l'auteur
http://dietimiam.over-blog.com
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