Nouveau : la nourriture pour chat, la tendance chez les septuagénaires
Ecrit par: Lemarchand
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Vous vous demandez pourquoi votre grand-mère achète toujours des aliments pour chats alors que poupette est morte depuis bientôt trente ans ? Ce n’est pas par nostalgie mais plutôt par nécessité. Enquête sur cette nouvelle tendance un peu ghetto.
Dans les caisses rapides de nos hypermarchés se trouve toujours une petite vieille chétive, les bras chargés de boites d’aliments pour chats. On tente de l’ignorer mais on finit toujours par la laisser passer. Simple politesse ? Pas tout à fait, elle sent la litière. On l’imagine alors zoophile mais il n’en n’est rien. Ces séniles de l’alimentaire, font leurs courses pour la semaine, voir tout le mois. Qu’on se le dise la nourriture pour chats fait des ravages gustatifs chez les septuagénaires. Mais plus seulement.
Les premières victimes : les plus de 70 ans
Les vieux seraient les premiers consommateurs de nourriture pour chat avant même les félins ! Plus fragiles économiquement et moins exigeants culinairement, ils se ruent, préférentiellement sur les sachets fraicheurs, plus simple à digérer.
Et oui, ce n’est pas parce qu’elle est vieille que mamie pue, fait caca mou ou pique. Non, elle développe simplement les mêmes symptômes que son chat et à chaque aliment, ses conséquences.
Si les croquettes plus riches en levure, en taurine et pro-vitamine A, favorisent la pousse des poils soyeux, les sachets fraicheurs influencent les systèmes nerveux et rénaux. Dans ce cas, mamie développe ce que les médecins appellent les rictus du félin comme le body-lappage qui progressivement va se substituer au lavage usuel.
Ainsi, à force de bouffer du Whiskas, mamie pense comme Félix et agît comme César.
Une croquette et c'est le drame
Un vétérinaire témoigne : « Une cliente est venue une fois me demander de lui tatouer l’oreille… J’ai reçu aussi des plaintes pour une accro des croquettes urinant sur les paillassons de ses voisins. Nous avons dû la châtier » .
Le problème semble aujourd’hui dépasser les autorités locales. Ainsi, la SPA de Feulon-les-Causses auraient retrouvée, dans une cage, Edmond, la doyen du pays, copulant avec plusieurs chattes. « On ne sait plus quoi faire, s’alarme le maire, Edmond ronronne depuis plusieurs jours dans un hôpital spécialisé. » Sa femme aurait été retrouvée, nue, dans le jardin, un rat mort dans la gueule. Chez eux des centaines de conserves vides Sheba et Friskies à même le sol.
Des traitements pas toujours efficaces
Il nous ait tous arrivé de goutter, voir d’aimer goûter une croquette. Mais quand s’inquiéter ?
« Si vous composez au moins un des 3 repas quotidiens d’un aliment pour chat, alors dans ce cas, on peut parler de croquettophilie. » Face à ce fléau, la science tâtonne. « Ce que nous savons, c’est qu’il ne faut surtout pas brusquement modifier leur régime alimentaire » nous prévient le Docteur Wilkatsen.
La suite des analyses du Docteur Wilkatsen et d'autres témoignages poignants sur le blog de Florent Lemarchand : http://krissjam.wordpress.com/2010/02/09/la-nourriture-pour-chat-la-tendance-un-peu-ghetto-des-septuagenaires/
A propos de l'auteur
Florent Lemarchand
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