Compromis pour une bonne transmission d’entreprise
Ecrit par: viaduc
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Côté pile
Ce que veut connaître en premier lieu
un repreneur potentiel, ce sont les derniers résultats nets d’activité de
l’entreprise... Il montrera par la suite de l’intérêt pour sa valeur
patrimoniale (terrain et matériel, bâtiment). Et c’est en général là que
s’arrête la confiance qu’il accordera au cédant. En effet, le vendeur a tout
intérêt « à montrer patte blanche » en insistant sur le positif
plutôt que sur le négatif de son activité. Ce qui est primordial: ne jamais
prendre pour argent comptant la description faite par celui qui souhaite se
défaire de son entreprise. C’est dans ce sens qu’il est préférable pour le
repreneur de vérifier toutes les informations et tous les contrats en cours. Il
serait dommageable de voir qu’un client fidèle se tourner vers un concurrent.
Côté face
Transmettre à quelqu’un d’autre
l’entreprise à laquelle on a consacré tant de temps, d’investissement personnel
et financier, est loin d’être chose facile. D’autant plus si l'on est le
fondateur. Ainsi, il s’avère essentiel de préparer la transmission de son
entreprise bien à l'avance et de se poser les bonnes questions. Cependant, le
propriétaire a très souvent tendance à surestimer la valeur de son affaire car
il prend en compte des éléments d’ordre affectif. Ce qui n’a aucune influence
sur l’estimation financière, juridique et encore moins fiscale de l’entreprise.
A moins que son histoire ait assis sa renommée. Le dirigeant doit donc garder
un regard objectif au moment d'effectuer un diagnostic réaliste de l'état de
santé de son affaire. Néanmoins un autre problème se pose ici : le cédant
est tenté de prendre comme référence la période la plus florissante de
l’entreprise et non sa santé actuelle à l’instant T. Le candidat à la reprise
considérera plutôt les trois derniers bilans d’activité, comme lui aura
conseillé son expert comptable.
La rencontre
Acheteurs et vendeurs ont bien entendu
des intérêts différents, voire divergents lors d’une transmission d’entreprise.
Ainsi soit la loi de l’offre et de la demande. De plus les entreprises à
reprendre sont si nombreuses en ces temps de papy boom qu’on pourrait se
demander comment autant de transactions aboutissent chaque année. Reste que
finalement, les deux parties ont tout à gagner en faisant des compromis. Au
cours de sa prospection, le repreneur utilise la « méthode de
l’entonnoir ». Il réduit alors son champ d’investigation en fonction de la
zone géographique, du secteur d’activité, de la taille de l’entreprise
notamment, ainsi que d’un tout autre facteur qui a son importance : le
coup de cœur. En bref, l’histoire d’une rencontre entre deux personnes aux
points de vue entièrement contradictoires, et qui pourtant ont un but commun :
que la société concernée par l’échange perdure. De même pour le cédant qui, de
surcroît, le cédant a le temps qui joue contre lui.
Concernant le thème des
« Finances », les négociations peuvent être menées par des
médiateurs. Et pour lever les derniers freins à la transmission d’entreprise,
le cédant peut depuis mars 2007 proposer à l’acquéreur de son entreprise de
jouer le rôle de conseiller technique durant un an en étant rémunéré (Pour plus
d’infos, consultez http://www.transmission-entreprise.fr/accompagnez-le-repreneur-de-votre-entreprise-a1.html).
Ce qui a pour effet de rassurer les
deux parties en décuplant les chances de succès du repreneur et en donnant une
valeur supplémentaire à l’entreprise que propose le cédant.
A propos de l'auteur
Contact Presse : Monsieur Tamrane
http://www.transmission-entreprise.fr
presse@transmission-entreprise.fr
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