D�connexion : au bureau nuit et jour !
Ecrit par: France Bureau
Nombre de lectures: 1009
Nombre de mots: 346
L�essor
des smartphones, des tablettes, des forfaits � co�ts r�duits entra�ne de
nouvelles habitudes vis-�-vis de la consultation des mails et des appels
professionnels. L��quilibre entre la vie personnelle et professionnelle est
perturb�. Ramener constamment son travail � la maison peut influencer la
qualit� de la production ainsi que sur la sant� du collaborateur.
Ne faudrait-il pas s�imposer quelques
coupures ?
� Il n�y avait pas moyen de faire autrement
pour eux que de rester connect�s jour et nuit, que les clients payaient
suffisamment cher pour �a, qu�eux-m�mes �taient fort bien r�mun�r�s...�
Certaines entreprises aux �tats-Unis en Europe ont mis
en place de nouvelles r�gles pour obliger leurs employ�s � se d�connecter des
mails. �videmment un investissement aussi fort ne peut �tre qu�appr�ci� par les
dirigeants, mais certains ont tent� l�exp�rience avec mod�ration.
Aux �tats-Unis, Boston Consulting Group a instaur�
pour chacun de ses membres une soir�e par semaine durant laquelle ils seraient
injoignables �lectroniquement.
En Allemagne, ce sont les syndicats qui ont pouss�
Volkswagen � bloquer l�acc�s aux Blackberry professionnels de 18h15 � 7 heures
du matin.
Et Henkel a d�cr�t� une tr�ve des mails, mais
uniquement entre No�l et le jour de l�an.
En
France, ce sera dans des grandes villes comme Paris, o� les si�ges sociaux
r�sident, que la d�connexion du travail sera difficile. Mais certaines soci�t�s
ont d�j� mis en place quelques mesures suite � des comportements inqui�tants
des employ�s.
France
T�l�com a sign� un accord avec la direction, qui stipule qu�� il n�y a pas
d�obligation de r�pondre � la messagerie professionnelle les soirs, les
week-ends et pendant les cong�s �
Thales
Avionics a rappel� � ses collaborateurs le droit du travail et a demand� au
manager de surveiller strictement les heures auxquelles le salari� se connecte
au r�seau entrepris.
Mais la d�connexion ne suffit de toute fa�on pas, pr�vient Leslie A. Perlow, de la Harvard Business School. Pour elle, la d�marche vaut avant tout parce qu�elle oblige � � repenser collectivement la mani�re de travailler �.
A propos de l'auteur
FRANCE BUREAU
http://www.francebureau.com
presse@francebureau.com
T�l.: 04 76 96 82 06
Fax: 04 76 96 27 33
Vote: Pas encore voté
Identifiez-vous pour voter