Revue Des Utilisations Du Vetement De Travail
Ecrit par: Eric Blaise
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Le vetement de travail peut se définir comme l'ensemble des vêtements ou des autres équipements à porter sur soi lorsqu'on se trouve sur son lieu de travail. Je vous propose ici de vous pencher, avec moi, sur ce fameux vetement de travail, avec l'objectif d'en faire une revue complète. Nous tenterons de le décrire avec le plus de précision, le plus de profondeur possible. Nous commencerons à cet égard par nous essayer à un premier exercice d'analyse, au cours duquel nous distinguerons les trois principales catégories du vetement de travail. Nous nous attacherons ensuite à décrire quelque peu ces différentes catégories, à tenter d'en donner quelques exemples.
Pour commencer simplement notre exercice de tri, disons que la première catégorie de vêtement de travail que l'on peut trouver est celle qu'on appellera le vêtement utilitaire. Le vetement de travail utilitaire est clairement identifiable en cela qu'il est indispensable à la réalisation de la tâche, ou du moins à sa réalisation dans des conditions optimales ou normales. C'est le cas au premier chef des pompiers, qui ne peuvent survivre dans les brasiers qu'ils affrontent sans leurs habits thermorésistants. On peut aussi classer dans cette catégorie les vêtements des ouvriers, dont le casque de protection est particulièrement important, ainsi que le sarrau que portent les chimistes, et qui leur offre une bonne protection contre les éclaboussures de produits dangereux.
Juste à côté du vêtement de travail utilitaire on peut nommer une seconde catégorie, soit le vêtement de commodité. Celui-ci, bien qu'il ne soit pas absolument essentiel pour une tâche donnée, se montre fort utile en aidant à rendre le travail plus confortable et plus commode. Dans cette catégorie on peut nommer la chemise déjà sale du peintre, qui lui évite de tacher sans cesse ses vêtements quotidiens. Les cuissards des cyclistes professionnels sont aussi à ranger dans cette catégorie, car même s'ils augmentent de manière significative le confort des compétiteurs, ils ne sont pas essentiels dans la réalisation de l'activité, pas plus qu'ils ne sont nécessaires pour assurer la sécurité des sportifs.
Enfin, terminons avec une dernière catégorie : celui du vêtement d'apparat. Contrairement aux deux autres types de vêtement de travail, le vêtement d'apparat ne sert virtuellement à rien du strict point de vue pragmatique. Il est souvent utilisé à des fins strictement protocolaires. C'est le cas par exemple de la toge d'un juge, du costume d'un serveur de restaurant ou encore de l'uniforme du général. Ce dernier en effet ne lui trouve aucune utilité véritable, du fait qu'il ne se trouve pratiquement jamais dans le feu de l'action. Dans cette dernière catégorie de vêtements – peut-être la plus singulière et la plus intrigante d'entre les trois – on pourrait aussi classer les uniformes des écoliers, à certaines fins, bien que ces derniers ne soient pas à proprement parler des travailleurs.
On conçoit bien que la ligne entre les deux premières catégories est plus floue. Il se peut qu'on veuille débattre de l'impact précis qu'un vêtement de travail ou un autre a sur le déroulement d'une activité professionnelle donnée. Mais il est évident, en tout cas, que la troisième catégorie est distincte en tout point. Ainsi, la toge d'un juge est-elle purement protocolaire, et ne trouve aucunement les raisons de son existence dans quelque considération ordinaire. Les vêtements d'apparats ou protocolaires sont fort intéressants, car ils ont des provenances variées. On sait par exemple que les toges des magistrats dont nous parlions plus haut trouvent leur origine dans un impératif de pudeur prôné par l'Église catholique. Alors que les vêtements de travail utilitaires ou de commodité prennent racines dans des considérations strictement matérielles, les vêtements protocolaires existent, le plus souvent, pour des raisons historiques.
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Eric Blaise
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