Compétitions internationales en mathématiques : des lycéens français sur le podium !
Ecrit par: GLC
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Les Olympiades Internationales de Mathématiques (OIM) (http://www.imo-official.org/default.aspx), qui existent depuis plus de 50 ans, sont la grande compétition internationale de référence pour les meilleurs jeunes mathématiciens du monde entier. Il s’agit de deux épreuves de 4h30, en tout six exercices qui demandent une grande ingéniosité. Parmi les anciens lauréats, on retrouve de nombreux grands noms des mathématiques, notamment des médaillés Fields : citons le mathématicien franco-brésilien Artur Avila, médaillé Fields 2014 et médaillé d’or à l’OIM en 1995. Les jeunes français médaillés cette année ont participé à une préparation, parfois depuis plusieurs années, au sein d’un dispositif qui concerne des centaines de collégiens et lycéens sélectionnés de toute la France. Certains d’entre eux ont brillé dans d’autres compétitions, comme l’European Girls Mathematical Olympiad à Minsk en avril où les jeunes françaises ont remporté deux médailles d’argent (http://www.animath.fr/spip.php?article2748&lang=fr).
L’International Tournament of Young Mathematicians (ITYM) (http://www.itym.org/) est récent ; il a été initié en France en 2009 par un doctorant de l’université Paris-Sud. Il est conçu dans un esprit différent, puisqu’il s’agit d’une épreuve par équipes qui doivent étudier pendant plusieurs mois des questions posées à l’avance, mais dont même le jury ne connaît pas les réponses complètes. Ainsi, c’est une véritable initiation à la recherche que vivent les participants. Les deux équipes françaises ont été sélectionnées à l’issue du Tournoi français des jeunes mathématiciennes et mathématiciens (TFJM2), qui s’est déroulé ce printemps avec cinq tournois régionaux qualificatifs, puis le tournoi national. En tout, ce sont 225 lycéennes et lycéens qui y ont participé en 2015.
Le succès de ces jeunes, qui leur appartient entièrement, est aussi le fruit d’un effort multiforme pour développer la passion pour les mathématiques chez les jeunes, effort porté par l’association Animath et ses nombreux partenaires au sein du consortium Cap’Maths. Mais il ne faut pas s’y tromper : pour que leur talent s’épanouisse, il faut le nourrir ! L’enjeu pour notre pays est essentiel : aider les plus talentueux à réaliser tout leur potentiel, et leur permettre de perpétuer la force de la recherche mathématique française.
Les actions qui sont développées avec le soutien de Cap’Maths ont l’ambition plus large de faire aimer les mathématiques au plus grand nombre, en leur présentant ce domaine, dans les classes et par des activités facultatives, d’une manière plus ouverte que ce n’est le cas aujourd’hui. Car la capacité d’innovation et la vitalité économique de notre pays reposent à la fois sur l’excellence de la recherche et sur un nombre important de femmes et d’hommes avec une culture mathématique élevée, comme l’a montré tout récemment l’étude « Impact socio-économique des mathématiques en France"
http://www.agence-maths-entreprises.fr/a/?q=fr/eisem
A propos de l'auteur
A propos d’Animath
Animath (http://www.animath.fr) est une association créée en 1998. Son but est de favoriser l’introduction, le fonctionnement, le développement, la mise en réseau, la valorisation et la reconnaissance institutionnelle d’activités mathématiques périscolaires dans les écoles, collèges, lycées et établissements de niveau universitaire. Animath déploie ses actions tant auprès des jeunes filles et garçons au talent déjà affirmé, en organisant la préparation aux compétitions mathématiques de type olympique, ou le TFJM2, qu’auprès d’un large public.
Le consortium Cap’Maths (http://www.capmaths.fr/) porté par Animath, rassemble les principaux acteurs des mathématiques en France. Cap’Maths a été lauréat de l’appel « Culture scientifique et technique et égalité des chances » du Programme investissements d’avenir en 2011. Son objectif est de promouvoir des actions diverses de promotion des mathématiques auprès des jeunes et du grand public, en agissant spécifiquement pour atténuer les disparités sociales et géographiques, inciter et aider les jeunes filles à surmonter la barrière des préjugés afin de se lancer dans des études à forte composante mathématique.
Depuis 2012, cent-cinquante actions ont été co-financées par Cap’Maths.
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