Test ADN de paternité : Soumission des échantillons non standard
Ecrit par: patrickmorei
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Cependant, il y a des cas où le père
présumé n’est pas disponible pour le test car décédé. Beaucoup pensent que dans
de telles circonstances il n’y a aucune solution à ce problème et la paternité
ne peut jamais être établie de manière concluante.
En réalité, il y a un certain nombre
d’options possibles pour confirmer l’identité du père. L’une d’entre elles est
le test ADN de
relation, qui est semblable au test ADN de paternité mais nécessite de
tester les membres proches de la famille pour confirmer les différents types de
relations. Des tests peuvent être réalisés entre les enfants de mêmes parents,
l’oncle/la tante et la nièce/le neveu et les grands-parents. Ces tests sont ne
sont pas l’objet de cet article mais valent la peine d’être explorés comme
options dans le cas où le père n’est pas disponible pour le test.
En cas de décès, nous explorerons
trois scénarios possibles et ce que doit faire le client :
Cas 1 : Si la personne vient juste de
mourir et qu’il est encore possible d’obtenir de la matière biologique du corps
(généralement cette période n’excède pas une semaine après le décès), il est
recommandé que le client essaye d’obtenir (si possible) des échantillons de
cheveux avec la racine et aussi des coupures d’ongle. Un laboratoire
techniquement qualifié devra pouvoir extraire l’ADN à partir de ces échantillons
et l’utiliser pour effectuer la comparaison de
paternité.
Cas 2 : Dans cas où le corps serait
déjà enterré, des échantillons peuvent être obtenus d’une façon indirecte - par
exemple avec une brosse à dents, un peigne (peut contenir des cheveux utiles),
des dentiers ou des cigarettes qui ont été fumées récemment. Il y a de fortes
chances que tous ces échantillons contiennent des substances ADN qui peuvent
être utilisées pour le test. Cependant,
le succès en obtenant l’ADN de tels échantillons dépend d’un certain nombre de
facteurs et plus important l’état de l’échantillon et la quantité d’ADN qu’il
contient (par exemple une cigarette entièrement fumée contre une autre
relativement inutilisée.)
Cas 3 : Dans les cas où le corps a
été enterré depuis un certain nombre d’années, et les échantillons disponibles
sont les restes squelettiques, il est recommandé qu’un fragment d’os de l’axe
du fémur et/ou de l’humérus pesant approximativement 2 grammes et/ou deux dents
par individu soient obtenus.
Les options mentionnées sont
certaines parmi tant d’autre disponibles. L’important est de pouvoir obtenir un
échantillon provenant de la personne décédée qui peut contenir de l’ADN.
Naturellement les coûts et les difficultés pour l’obtenir seront relativement
plus élevés qu’en obtenant simplement quelques cheveux ou ongles du corps (dans
le cas 3 par exemple le corps exigera l’exhumation). Cependant, chaque cas a
ses propres détails et il est toujours conseillé de demander l’avis d’un expert
dans ce domaine (par exemple un médecin légiste) ou de la compagnie qui sera
solicitée pour faire le test. Si vous voulez discuter
de votre cas, visitez le site www.easydna.fr
A propos de l'auteur
patrick morei specialiste dans les recherches ADN pour plus d'informations visitez le site http://www.easydna.fr
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