Hausse des crédits immobiliers en 2011
Ecrit par: anabelle
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Le Crédit Foncier annonce une hausse du taux du crédit de 1 point en 2011. Cette hausse a d'ores et déjà commencé fin 2010 et continuera tout au long de l'année déjà entamée. Cette augmentation des taux du crédit immobilier est la conséquence des récents Accords de Bâle III qui imposent — progressivement — aux banques de changer quelque peu leur mode de financement, impliquant une légère hausse des coûts financiers. En conséquence, et pour anticiper les effets de ces accords qui seront avant tout effectifs sur le long terme, les banques françaises augmentent les taux des emprunts, dont les emprunts immobiliers.
Pour sa part, Le Partenaire Européen anticipe la fin de l'augmentation des prix de l'immobilier, à modérer cependant selon les zones géographiques, le marché local de l'immobilier ayant un impact conséquent sur les prix, et prévoit une sensible stagnation des prix sur le territoire national avant la fin de l'année 2011. C'est une conséquence logique de l'augmentation des taux.
Cette hausse effectivement constatée des taux freine en effet les particuliers désireux de faire un premier investissement. Ce sont en effet les primo-accédants qui sont les plus touchés ici. Habituellement en effet, les ménages désireux de faire leur première acquisition immobilière sont en effet fragilisés par un apport souvent minimal et un recours massif au crédit. En conséquence, toute augmentation du coût de l'argent entraîne un impact sur leur capacité d'acquisition, à savoir que le prix plafond est nécessairement limité par le cours des taux.
Le Partenaire Européen note bien que le PTZ+ (ou Prêt à Taux Zéro Plus) jouera un rôle modérateur. Et l'ouverture de cette nouvelle version du crédit bon marché à un grand nombre de ménages va avoir un impact positif sur les capacités de financement des Français, réduisant l'impact négatif de la hausse des coûts financiers. En revanche, si cet effet positif va continuer sur l'ensemble du premier semestre de l'année, la hausse des taux finira par réapparaître dès le second semestre, réduisant ainsi de fait la demande, et donc les prix de vente, d'où une stagnation attendue du marché avant la fin de l'année en cours.
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