La malbouffe, la sédentarisation des populations et la dévotion portée à la voiture sont à l’origine de conséquences néfastes, fâcheuses voire dangereuses pour notre santé. Le manque d’exercice accroit les risques de maladies cardio vasculaires de diabète et autres maladies telles celles du système respiratoire. Le tabagisme, toujours bien présent malgré les campagnes de plus en plus agressives, est bien évidemment un facteur aggravant. La prise en main de sa santé et de sa forme physique doit dépasser la simple bonne disposition d’esprit. IL FAUT PASSER A L ACTE.
La marche est tout à fait indiquée pour les personnes souhaitant renouer avec une activité physique. Elle ne nécessite pas d’investissement coûteux hormis une bonne paire de chaussures de marche. Il est essentiel de ne pas regarder à quelques euro pour se chausser correctement. Du confort de vos pieds dépendra aussi le plaisir et la réussite de votre randonnée.
Les bienfaits de cette activité sont multiples et ils vont être énumérés sans pour autant être exhaustifs.
Puisqu’il existe un adage selon lequel un « corps sain passe par un esprit sain », il est intéressant d’analyser ce que la marche peut apporter mentalement. Marcher en pleine nature, a un effet reposant, calmant sur notre esprit, celui-ci pouvant vagabonder, s’échapper du monde temporel et procurer ainsi de douces sensations à des années lumière des soucis quotidiens. Cette forme de méditation, de ressourcement est aussi renforcée par le sentiment d’appartenance à un ensemble, à une entité cosmique. En quelque sorte une communion avec la Création. Un profond sentiment de paix et de sérénité envahit à la fois le corps et l’âme. Le genre de plénitude qui, malheureusement, disparaît dès que l’on reintègre le monde réel.
L’esprit étant sublimé par cette intériorisation, il convient de se tourner vers les avantages dont bénéficiera le corps. L’effort consenti par la marche permet d’augmenter le flux sanguin dans les membres inférieurs et ainsi améliorer la circulation, de renforcer le coeur et les poumons. L’activité du coeur, plus intense, a pour conséquence une meilleure oxygénation des muscles et par delà une résistance accrue à l’effort. La dépense physique augmente aussi le taux de bon cholestérol au détriment du mauvais ce qui évite à celui-ci de se déposer sur les parois artérielles. Une pratique régulière de cette activité abaissera notablement la pression sanguine. En marchant d’un bon pas, la capacité respiratoire est augmentée, renforçant de la sorte les poumons. A noter qu’il ne faut pas se « griller » en adoptant un rythme trop soutenu. Une bonne méthode pour situer le tempo est de parler. Si des difficultés à respirer, à reprendre le souffle tout en bavardant apparaissent, cela signifie qu’il faut modérer l’enthoutiasme. La marche développe aussi la densité osseuse luttant ainsi contre l’ostéoporose.
La distance à parcourir doit être modeste dès le début pour ne pas se mettre de suite dans le »rouge » physiquement. Une marche de 30 minutes/jour, 5 jours/semaine est la norme de départ. La distance initiale couverte est ainsi d’à peu près 2 km. Ensuite, à chaque sortie, le temps de marche est augmenté de 5 minutes pendant 2 semaines. Après ces 2 semaines, la distance parcourue sera de 34 km pour 8h 45 minutes de temps. Surprenant, non ? Un rythme de marche normal permet de parcourir +/- 333 m chaque 5 minutes soit +/- 4 km/h. Tout les 2 km, le marcheur brûle à peu près 125 calories soit 520 kilojoules. Modeste direz-vous. Peut être mais à l’échelle d’une année c’est malgré tout 5 kg de graisses brûlées. Appréciable sans se ruiner à acheter produits « régime ou minceur ».
La prétention de cet article n’est pas de cerner le sujet dans son absolue totalité mais simplement de présenter une activité simple, peu coûteuse, bienfaisante et surtout accessible à tous.